MANAKAMANA, la montagne des sacrifices (Népal)
Connu comme étant un des trois lieux où se déroulent encore des sacrifices d’animaux au Népal, Manakamana située à 1302 mètres d’altitude sur la route de Katmandou à Pokhara est une ville sainte. Son temple est dédié à la déesse hindoue Bagwati, une incarnation de Parvati qui est sensé réalisé les voeux des pelerins. Construit au cœur de ce petite village perché qu’est Manakamana le temple accueille de nombreux fidèles. Hindous d’Inde et du Népal se partagent les hôtels de la ville, vite bondée les week-end et jour de festival.
La religion officielle en Inde ayant réprouvé la pratique sacrificielle d’animaux pour le remplacer par celui de végétaux c’est donc au Népal que certains Indiens viennent honorer cette tradition et ainsi espérer voir leurs vœux réalisés. On voit ainsi de jeunes couples viennent ici dans l’espoir d’obtenir un héritier mâle, des familles viennent pour souhaiter le réussite scolaire de leurs enfants ou tout simplement pour une réussite financière future.
Dès le matin, des centaines de personnes font la queue les bras plein d’offrandes, avec un poulet, une chèvre ou de simple fleurs. Les pèlerins attendent patiemment leurs tours pour passer devant la divinité, faire bénir leurs offrandes pour ensuite les offrir. Ils agitent ensuite les cloches sensées interpellées la déesse. Celles-ci résonnent donc toute la journée dans la ville. Après le passage au temple, les animaux sont récupérés et emmenés à l’arrière du temple où dans une cour fermée, plus ou moins à l’abri des regards, ceux-ci sont sacrifiés. Les bourreaux se doivent, pour un meilleur présage, de tranchés net la tête des animaux. Un petit autel dédié a Bagwati orne le cour baigné dans le sang des animaux qui lui sont offerts. La viande est utilisée en majorité par les restaurants de la ville. Des Sadhous sont là pour assurer les faveurs des dieux et appliqués la Tika sur le front des pèlerins.
Cette pratique ancestrale est régulièrement attaquée par les défenseurs de la cause animal. Tous les ans, Brigitte Bardot intervenait pour dénoncer ces sacrifices, notamment lors de la fête de Gadhimai où des milliers de boeufs étaient sacrifiés; En 2015, le gouvernement Népalais a interdit ces rituels sanglants de masse.
La religion officielle en Inde ayant réprouvé la pratique sacrificielle d’animaux pour le remplacer par celui de végétaux c’est donc au Népal que certains Indiens viennent honorer cette tradition et ainsi espérer voir leurs vœux réalisés. On voit ainsi de jeunes couples viennent ici dans l’espoir d’obtenir un héritier mâle, des familles viennent pour souhaiter le réussite scolaire de leurs enfants ou tout simplement pour une réussite financière future.
Dès le matin, des centaines de personnes font la queue les bras plein d’offrandes, avec un poulet, une chèvre ou de simple fleurs. Les pèlerins attendent patiemment leurs tours pour passer devant la divinité, faire bénir leurs offrandes pour ensuite les offrir. Ils agitent ensuite les cloches sensées interpellées la déesse. Celles-ci résonnent donc toute la journée dans la ville. Après le passage au temple, les animaux sont récupérés et emmenés à l’arrière du temple où dans une cour fermée, plus ou moins à l’abri des regards, ceux-ci sont sacrifiés. Les bourreaux se doivent, pour un meilleur présage, de tranchés net la tête des animaux. Un petit autel dédié a Bagwati orne le cour baigné dans le sang des animaux qui lui sont offerts. La viande est utilisée en majorité par les restaurants de la ville. Des Sadhous sont là pour assurer les faveurs des dieux et appliqués la Tika sur le front des pèlerins.
Cette pratique ancestrale est régulièrement attaquée par les défenseurs de la cause animal. Tous les ans, Brigitte Bardot intervenait pour dénoncer ces sacrifices, notamment lors de la fête de Gadhimai où des milliers de boeufs étaient sacrifiés; En 2015, le gouvernement Népalais a interdit ces rituels sanglants de masse.